Le 07 novembre de chaque année l’humanité célèbre la journée internationale de l’écrivain Africain. Une occasion de commémorer les mérites des hommes de la littérature du continent à travers le monde.
La littérature, ce reflet de l’âme d’un peuple, trouve en Afrique un écrin d’expressions plurielles. C’est dans cet esprit de reconnaissance et de valorisation que, chaque année, la Journée internationale de l’écrivain Africain, célébrée le 7 novembre, résonne comme un vibrant hommage à ces hommes et ces femmes qui, par le pouvoir des mots, dépeignent les réalités, les mythes et les aspirations de ce continent aussi riche que complexe.
Genèse d’une commémoration littéraire. Initiée en 1991 par l’Union des Écrivains Africains, cette journée est née d’un désir fervent de promouvoir la diversité littéraire africaine et de briser les frontières héritées d’un passé colonial complexe. En effet, selon l’UNESCO, l’Afrique compte plus de 2000 langues autochtones, une mosaïque linguistique qui se répercute dans la richesse de sa littérature.
Les écrivains africains, gardiens de la mémoire et architectes de l’imaginaire, œuvrent à la transmission de l’oralité vers l’écrit, pérennisant ainsi des histoires transmises de génération en génération. Les œuvres de Chinua Achebe, de Wole Soyinka premier Africain lauréat du prix Nobel de littérature en 1986, ou encore de Nadine Gordimer, ont franchi les seuils locaux pour résonner à l’échelle mondiale.
Amara Morgan pour www.karissy.com.Ea get