Démission des facilitrices: « Quand on commence la facilitation on doit aller jusqu’au bout…. » (Mohamed Cissé)
Dans son passage dans l’émission « les Grandes Gueules » chez nos confrères d’Espace fm ce jeudi 11 janvier 2024, Mohamed Cissé s’est prononcé sur la question des facilitatrices qui ont renoncé à leur responsabilité. Le responsable de la Communication du Parti de l’Espoir et pour Développement National (PEDN) a donné la position de sa formation politique face à cette situation.
» Quand on commence la facilitation, on doit aller jusqu’au bout. La facilitation est une négociation assistée, ce qui veut dire que les parties qui n’arrivent pas à s’entendre (..) donc il faudrait quelqu’un qui puisse faciliter la communication entre les deux parties. Si vous vous retirez tout en disant que vous êtes disponibles pour toutes les rencontres, c’est que vous dégagez la responsabilité, mais vous voulez rester présentes. » A-t-il souligné.
La gestion du cadre de Dialogue Inclusif Inter-guinéen émane désormais du Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation. Mohamed Cissé fait sa lecture par rapport à cet état de fait.
» Si nous partons vers le MATD, ce sera une négociation directe, mais ça pose problème. Une bonne partie des acteurs estiment que le retard viendrait du MATD, même si nous estimons dans un tel mécanisme, qu’il ne faut pas particulariser le débat. Par ce que si dans une soirée le MATD sort de l’esprit du CNRD, il ne passera pas la nuit à la tête du département. De manière Holistique, il faut s’intérrésser à tout (le système) quand ça ne marche pas. » A-t-il soutenu.
Au sein du parti de Lansana Kouyaté les interrogations se posent concernant la d’émission des facilitrices rappelle ce responsable politique. » Nous avons des interrogations, mais nous n’allons pas perdre notre sérénité, nous estimons que la transition là est un défi. Un défi pour la génération politique actuelle. Nous avons l’obligation de sa sortie paisible…..”.
À la question du changement d’opinion, il poursuit “Si les facilitrices étaient renvoyées, la question de changement d’opinion aurait été pertinente, mais elles sont parties d’elles-mêmes, sans raison de nature à nous amener à dire qu’il y a eu du blocage. C’est à elles de prendre la responsabilité, si c’est le cas, de dire au moins aux parties prenantes, voilà les raisons…. » A-t-il soutenu.
Amara Morgan pour www.karissy.com.