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Les enfants qui revendent le long des routes à Conakry sont confrontés à des risques d’accident (constat)

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La période des vaccances est souvent une occasion pour de nombreux enfants de se livrer au petit commerce d’articles divers, le long des routes de la capitale Conakry. Ces petits vendeurs à la sauvette sont visiblement presque partout, sur l’autoroute Fidel Castro comme sur l’Axe Leprince. Derrière cette activité lucrative, se cachent de nombreux dangers et risques que ces enfants encourent au quotidien.
Pour comprendre cette situation nous sommes allé à la rencontre de ces enfants.

Se faufilant entre les véhicules avec un panier sur la tête et un sachet dans sa main , mabinty sylla âgée de 8 ans revend de l’eau minérale au carrefour de la cimenterie . Elle est consciente des risques d’accident qu’elle encourt, mais elle se dit obligée à faire le commerce ambulant
« Ma mère est aveugle et mon père est amputé au niveau du pied. Je suis consciente des dangers que j’encourent ici, j’ai même été renversée par une voiture, mais je suis encore revenue par ce que je n’ai pas le choix. Je veux bien suivre les cours de vaccances, mais, mes parents sont souffrants. » A-t-elle expliqué.

Ces enfants dont l’âge varie entre 7 et 11 ans sont généralement commis à cette activité par leurs parents. A travers la petite économie qu’ils se font, ils contribuent soit à subvenir aux besoins de la famille ou se trouver des fournitures scolaires avant la rentrée prochaine. Mabinty Sylla.
« J’aide ma mère à revendre ici, elle n’a pas les moyens et mon père ne travaille pas. Il faut que mes frères et moi sortiont pour chercher de l’argent. Je gagne plus de 40 milles francs par jour. C’est cet argent qu’on utilise pour payer ma scolarité et mes fournitures. »

Certes ils exercent ce métier informel en vue d’un résultat satisfaisant mais c’est sans oublier qu’ils créent souvent d’énormes difficultés aux conducteurs d’engins roulants.

Amara Morgan pour www.karissy.com

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