Abdoul Latif Diallo du site d’informations www.depecheguinee.com en compagnie du Secrétaire Général du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG), a répondu ce mardi 26 septembre 2023 à la convocation de la HAC.
Laquelle convocation fait suite à la plainte portée contre lui par le Ministre Ousmane Gaoual Diallo des Postes et Télécommunications. Il est poursuivi pour « diffamation et non recoupement d’informations avant et après la publication d’un article qui incrimine la gestion du Porte-parole du gouvernement.
C’est une affaire qui concerne la surfacturation à hauteur de 65 milliards GNF d’un côté et de 20 milliards de l’autre pour la rénovation du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Au sortir de l’audition avec les commissaires de la HAC, le Secrétaire Général du SPPG soutient qu’il n’y a pas eu de diffamation. Sékou Jamal Pendessa: «Une plainte pour dénoncer les articles publiés par Latif concernant des surfacturations dans des contrats de rénovations des bâtiments concernant son département. Il a lu la plainte, des questions lui ont été posées, il a donné des détails aussi claires. On se rend compte que le Ministre Gaoual veut simplement détourner le débat au lieu d’aller justifier ces surfacturations là où on met pression sur lui. Il veut détourner l’attention des décideurs pour dire qu’il y a eu diffamation. Il n’y a pas eu de diffamation » précise le patron du syndicat de la presse.
Dans l’article publié sur cette affaire, Sékou Jamal Pendessa rappelle qu’il y a des preuves qui incriminent Ousmane Gaoual Diallo.
« Il est passé par beaucoup de connaissances, y compris des confrères pour demander à Latif de supprimer, il n’y a pas accéder il porte plainte pour intimider. Nous avons d’autres documents on va faire des publications séquentielles, il n’a rien compris d’abord » a-t-il évoqué.
La prochaine étape de la procédure doit être la confrontation. Abdoul Latif Diallo martèle que le Porte-parole du gouvernement n’acceptera pas ce face à face.
« Je ne pense pas s’il va accepter cette confrontation. Parce qu’il sait tout ce qui s’est passé avant, il ne viendra pas devant moi ici pour nier. Tandis que les commissaires ont des éléments de preuves » martèle ce journaliste d’investigation.
Amara Morgan pour www.karissy.com