Pollution plastique: 100 milles animaux marins périssent chaque année à cause des déchets plastiques retrouvés dans les eaux.
Conakry abrite l’atelier international fixant les priorités et les stratégies de la troisième session du Comité de négociation Intergouvernemental sur la pollution plastique. Cette rencontre connait la présence de plusieurs pays.
L’ouverture de cet atelier de haut niveau sur l’épineuse question de la pollution plastique a connu la participation de la Ministre de l’Environnement et du Développement Durable ainsi que ses homologues de la Pêche et de l’Economie Maritime et celui de l’Energie de l’Hydraulique et des Hydrocarbures.
Huit millions de tonnes. C’est la quantité de plastique polluant les écosystèmes marins chaque année, selon la Fondation Ellen MacArthur. C’est l’équivalent d’un camion poubelle déchargé en mer chaque minute
La pollution plastique est un problème environnemental mondial qui interpelle tous les États du monde. Nos océans regorgent de trésors, mais également de déchets polluants et dangereux pour la vie des poissons. On estime notamment que 100 milles animaux marins périssent chaque année à cause des déchets plastiques retrouvés dans les eaux.
Au regard de la situation critique, les gouvernements du monde entier retroussent les manches pour agir contre le phénomène. Les pays se sont engagés devant l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement à Nairobi, au Kenya, à mettre un terme à la pollution plastique.
La rencontre de Conakry s’inscrit dans cette logique de doter les pays d’instruments internationaux juridiquement contraignants d’ici à la fin de l’année 2024. Les participants examineront, entre autres, l’avant-projet du nouvel instrument juridiquement contraignant et identifieront, des documents devant aider les délégués africains au cours des négociations.
C’est une rencontre qui connaît la participation entre autres des délégations des pays comme le Gabon, le Mali, la France et le Maroc, y compris des ONG, et certains directeurs de l’environnement et d’autres départements sectoriels et du système des Nations Unies.
Amara Morgan pour www.karissy.com
