Dans une interview accordée à RFI, Bah Oury a abordé la question brûlante de la hausse des prix des denrées de première nécessité, particulièrement préoccupante pendant la période du Ramadan. Reconnaissant les efforts du secteur privé, notamment la chambre de commerce, pour réagir à cette crise, il a toutefois souligné leur insuffisance.
« Heureusement, nous avons un secteur privé, notamment la chambre de commerce qui est relativement proactive et qui a pris bonne note de la nécessité, surtout dans cette période difficile du Ramadan, de baisser les prix de certaines denrées de première nécessité », a déclaré Bah Oury. Malgré cette reconnaissance, il a admis que ces efforts étaient limités par rapport aux besoins de ceux qui sont économiquement vulnérables.
Toutefois, l’actuel premier ministre de la transition guinéenne Bah Oury a insisté sur l’importance du volet social dans la gestion de cette crise. « Le social doit être une contrainte majeure. Nous sommes en train de nous attaquer à trouver des solutions, avec certainement, l’apport de la coopération bilatérale et multilatérale », a-t-il déclaré.