Musèlement de la presse privée : François Faya Bourouno assure que le gouvernement ne cherche pas à réprimer la presse
En ce mardi 1er mai, journée internationale des travailleurs, l’Humanité a marqué l’événement alors que la Guinée traverse une période où certains médias sont en conflit avec les autorités. Lors du défilé, le syndicat de la presse a lancé un appel fort, demandant à chaque journaliste de symboliquement couvrir sa bouche d’un mouchoir rouge, arborant une pancarte clamant « Plus de 500 emplois détruits ! Libérez les médias », afin de sensibiliser les dirigeants sur la situation précaire des travailleurs de la presse.
Dans un discours prononcé à cette occasion, le ministre du Travail et de la Fonction Publique, François Faya Bourouno, a tenu à apaiser les inquiétudes en assurant que le gouvernement n’a pas l’intention de réprimer la presse. » j’ai suivi le message du secteur de la presse. Je veux vous rassurer, que le gouvernement ne veut pas tuer la presse, le gouvernement ne veut pas museler la presse, cette préoccupation sera une priorité gouvernementale. a-t-il déclaré. Il a également annoncé qu’un projet de convention collective était en cours, et que dans les prochains jours, l’inspection du travail collaborera avec les acteurs concernés pour finaliser cette convention.
« Il y a un projet de convention collective, dans les prochains jours , l’inspection du travail se mettra en rapport avec les acteurs concernés pour finaliser l’élaboration de la convention collective. Parceque Le gouvernement veut faire de plus ? Le gouvernement veut un travail décent dans le secteur de la presse. Nous voulons désormais des relations professionnelles formalisées entre les employeurs du secteur de la presse et les employés du secteur de la presse. » a ajouté François Faya Bourouno, visiblement déterminé à rassurer et à engager un dialogue constructif avec les médias.
La rédaction