Le paysage médiatique guinéen est en pleine turbulence. Lamine Guirassy, PDG du Groupe Hadafo Médias, fait face à une nouvelle épreuve majeure. Après le retrait des licences d’exploitation de deux de ses stations, Espace FM et Sweet FM, par les autorités de la transition, l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) intensifie ses mesures en retirant également les fréquences de ces médias.
Dans un courrier adressé au Groupe Hadafo Médias, l’ARPT a annoncé cette décision radicale. La nouvelle ne s’arrête pas là. L’ARPT a également ordonné le retrait des autorisations VSAT (Very Small Aperture Terminal), un coup supplémentaire porté aux opérations du groupe. Ces autorisations permettent les communications via satellite, essentielles pour le fonctionnement des stations de radio et télévision dans des régions où les infrastructures traditionnelles sont déficientes.
L’ARPT a exigé l’arrêt immédiat de toutes les émissions et le démantèlement des installations utilisées pour exploiter ces fréquences. Cette directive entraîne une cessation complète des activités de diffusion pour Espace FM et Sweet FM, plongeant dans l’incertitude les nombreux auditeurs et employés des stations concernées.
Cette situation s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les médias et les autorités de transition en Guinée, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les organes de presse dans le pays. Le Groupe Hadafo Médias, sous la direction de Lamine Guirassy, est l’un des piliers du paysage médiatique guinéen, et ces mesures posent des questions cruciales sur la liberté de la presse et la régulation des médias en Guinée.
Les prochaines semaines seront déterminantes pour l’avenir des médias en Guinée et la possibilité de dialogue entre les autorités et les organes de presse.